Après plus d’un mois de course et une très belle performance saluée par tous les observateurs, Louis Burton fait face depuis plusieurs jours à des difficultés à bord de Bureau Vallée 2 l’empêchent d’exploiter sa monture à 100%. En effet, depuis sa folle cavalcade dans l’Atlantique Sud, le skipper de Bureau Vallée 2 a collectionné les places en tête mais a été victime de plusieurs avaries. Actuellement et faute de pouvoir réparer sereinement ses avaries, Louis Burton peine à rester dans le peloton de tête.
Un bateau qui n’est plus à 100% de son potentiel
Lors de la nuit du 4 au 5 décembre dernier, Louis a rencontré un problème de pilote automatique, ce qui a engendré plusieurs problèmes techniques à bord de Bureau Vallée 2.
« Il a fallu débrancher entièrement l’électronique, un des capteurs d’angle de barre affichant un message d’erreur pendant plusieurs heures ».
Malgré plusieurs réparations réussies au prix de gros efforts et de nuits très courtes comme le problème de pilote automatique et la réparation du petit gennaker, Louis Burton fait face actuellement à deux autres problèmes majeurs. Le skipper Malouin ne peut plus monter sa grand-voile jusqu’en tête de mât, à cause d’un problème de hook* défectueux et d’un bout de rail** dans le mât qui est arraché au-dessus du ris n° 1 qui ne lui permet plus d’envoyer la grand-voile à plus d’un ris. On comprend mieux ainsi le manque de vitesse affiché par Bureau Vallée 2 qui attise toute la frustration de Louis Burton ces derniers jours.
Louis a essayé à plusieurs reprises de monter en haut du mât afin d’effectuer les réparations nécessaires, mais ne pouvant pas s’appuyer sur sa grand-voile comme d’autres concurrents et dans une mer trop instable, le skipper Malouin n’a pour l’instant pas réussi à réparer.
Loin d’être résigné, Louis Burton réfléchit inlassablement avec l’appui technique de son équipe et de ses fournisseurs omniprésents auprès de lui, à une nouvelle stratégie afin de réparer sa monture de manière définitive et dans les plus brefs délais. Car la course et la compétition, comme à son habitude, restent son objectif prioritaire.
La course continue
Pour sa 3ème participation, Louis Burton continue de se battre pour rester dans le match malgré les difficultés rencontrées. Soutenu au quotidien par sa famille, par son fidèle sponsor principal Bureau Vallée depuis plus de 10 ans, ses co-sponsors (Apli-agipa, BIC, Exacompta, Clairefontaine, Fellowes, Quo Vadis), ses partenaires techniques (Alpe d’Huez, Fein, Gill, Le Bon Bag, Profurl, AMOS, JSB Déménagements, Café de L’Ouest, les plus de 420 000 enfants qui le suivent quotidiennement à travers son kit pédagogique, ses amis, le grand public, il n’est pas question pour lui de ne pas boucler son tour du monde, l’Everest des mers qu’il avait terminé en 7ème position en 2017. Connu pour être un des « gros bras » des mers du sud, le skipper de Bureau Vallée 2 connaît par cœur tous les aléas techniques que le Vendée Globe peut réserver. Il reste plus que jamais animé par son esprit de compétition mais aussi par cette si belle aventure que constitue le Vendée Globe.
Hier, En pleine forme, Louis Burton a sorti son drone pour filmer une scène incroyable dans le Grand Sud : aller à la rencontre de « son pote » Boris Herrmann, filmer Damien Seguin et faire de nouvelles images de son bateau préféré Bureau Vallée 2.
Aujourd’hui, toujours embarrassé par ses problèmes techniques mais toujours aussi volontaire, Louis Burton se maintient dans le peloton des poursuivants (8ème à 9nm du 5ème) .
*Un Hook : Il s’agit d’un système qui permet de hisser une voile à la position souhaitée, et de la bloquer avec un système de crochet.
**Le Rail de grand-voile : Il s’agit d’un élément fixé le long du mat qui aide à hisser cette dernière.